Retour Guyane

Le Retour , à Le Retour..... Roots comme le titre de la musique que nous écoutons. Le radar toute une signification.....

Tout d'abord, l'histoire commence mercredi. Nous sommes allés à "l'Aéropuerto de Caracas". Nous attendons plus d'une demi-heure pour apprendre que l'avion que nous devions prendre ne possédait que 100 places alors que nous étions 117 passagers à rentrer en Guyane. La plupart des personnes présentes reprenaient le travail dès le lendemain. Le responsable de la société du Charter, au téléphone, prend des décisions avec son partenaire, et tout cela nous est traduit par notre Grand Dylan. Bien entendu diverses versions vont circuler sur le fait que nous prenons pas l'avion: qu'il n'est pas aux normes européennes ( et les souvenirs de l'avion qui s'est écrasé pour le retour vers la Martinique il y plus d'un an avec de nombreux morts vont remonter aux cerveaux de certains). Que les organisateurs sont très mauvais et qu'ils vont laisser ici dans l'aéroport 17 personnes et qu'ils vont faire le nécessaire pour ramener 100 personnes comme l'avion le laisse prévoir, etc....Deux bus arrivent prennent nos affaires et nous amènent tous dans un hôtel 3* (Vénézuélienne, mais 3* tout de même). Les repas sont pris en charge et le petit déjeuner du lendemain aussi ainsi que le repas du midi. Cool, une journée de vacances forcées si l'on peut le dire ainsi.

Puis arrive le jeudi. Ah le jeudi pas mal non plus. Notre Dylan national arrive alors qu'il est en vacances depuis 2 jours. Après discussion avec l'un des "charteristes", nous apprenons que nous ne pouvons prendre le vol de 14h car en ce jour dans ce pays c'est fête nationale pour la journée de commémoration de leur première indépendance. Et que la plupart des administrations sont toutes fermées. Et comme notre nouvel avion a besoin d'une autorisation de sortie de territoire, aieaieaieeeeee. Vous vous dites qu'ils n'ont pas beaucoup de chance à ce moment du récit.(1/2 verre plein ou 1/2 verre vide comme d'habitude quoi!). Mais attendez la suite des événements, cela va en crescendo. Tout d'abord nous passons la matinée dans la piscine à farnienter ,puis nous avons décidé de nous éloigner de l'ambiance qui régnait au sein du groupe. Il faut dire que notre hôtel était dans une zone en reconstruction et que de bon matin entendre des pelleteuses travailler fut, pour certaines personnes en particulier, des plus désagréables et cela les rendait hargneuses- les personnes, hein, pas les pelleteuses ( et oui un hôtel négocié en 1h de temps le jour précédent pour plus de 100 personnes paraissait trop facile, il fallait bien des contraintes) . Rien de grave, pas de mort d'homme, on a un toit, on est nourris et tout cela dans un pays étranger, mince quoi! Nous on trouvait excellente la situation car nous avions une journée en plus dans ce si joli pays.

Mais là je vous raconte la nouvelle situation qui s'est produite. Deux Créoles de sexe féminin ont décidé de se battre jusqu'à se dévisager et à ce que l'une d'entre elle sorte une lame. Sympa l'ambiance. Alors revenons à ma chérie et à moi qui avons pris un sac de plage, un parapluie, quelques bolivars qui restaient en poche, et un grand sourire pour aller à la plage se baigner dans une eau claire comme de l'eau de roche et d'une température très estivale. Que du bonheur! Un verre en terrasse avec les badauds autochtones. On est rentrés plein de belles images après avoir passé de bons moments ensemble, bercés au rythme des vacanciers d'un jour qui avec la musique sur la plage on sut nous détendre un maximum. Le soir repas et discussion en compagnie de Julien et de Mathilde. Des vacances quoi!!!! Mais voilà dans la nuit des personnes du groupes on sut se faire remarquer et ont été virées par le directeur de l'hôtel: six au total dont une faisait partie du match de boxe de la journée. En catastrophe l'une d'entre elle, voyant que nous sommes très débrouillards, nous demande de trouver le numéro de l'ambassade de France, ma Aurélie ultra opérationnelle dans ces moments prit ses jambes à son coup , trouva un PC puis se connecta et leur remit leur trophée du soir. Ils contactèrent alors l'ambassadeur. Bonne nuit , la journée fut forte en émotion.

Enfin le vendredi , ah le vendredi bien lui aussi. Qui était là au réveil? Et oui notre Dylan qui sans cesse présente ses excuses pour essayer de remonter l'image de son pays(très et trop professionnel parfois même). Il nous apprend que l'hôtel l' a contacté dans la nuit pour traduire et expliquer les situations de la journée précédente à l'ambassade. Dans le match France-Venezuela il y a égalité parfaite, car à notre tour nous nous retrouvons contaminés par le "Excuse nous" pour remonter l'image des Français. Il nous annonce aussi que les 8 sont déjà à l'aéroport et que nous les rejoindrons dans l'après midi pour prendre notre vol. Ouais!!!!!!!! un ouf de soulagement nous pourrons voter demain samedi. On a eu peur qu'avec une journée de plus nous nous retrouvions avec un mort à l'hôtel.(lol). Nous arrivons enfin à l'enregistrement. ( je passe les problèmes de vols d'argent, un détail à ce niveau de la compétition) , payons nos taxes , mangeons un morceau et allons à l'embarquement. Ne voilà pas qu'1 puis 2 puis 3 autres groupes nous passent devant et embarquent dans leur avions respectifs. Qui arrive?? Notre "Charteriste" bien sûr, et non Dylan ( perdu pour ceux qui ont pensé à lui). Aie!!!!!!!!! Et oui c'était trop beau, il faut de nouveau l'autorisation.1h puis 2h..... On l'a. Ouais!!!! Et non toujours pas. Il faut maintenant le plan de vol. Sympa. Nous finissons par être en ordre dans tout et nous voilà assis dans un avion qui va faire spécialement l'aller retour dans un vol sec. Nous y sommes , ouf on va pouvoir voter.