Pour aller
sur le haut Sinnamary, il nous faut tout d'abord de bons véhicules pour tracter
les barques alu. Une bande d'allumés composée de Laurent , de Jean- François, de
Philippe et d'Annie , et enfin de soi même. Nous dirons au final 5 personnes sur
2 embarcations.
Débarquement au Dégrad du
barrage Petit Saut.
Bien sûr il ne faut pas avoir perdu certains éléments qui vont
de la cuve essence au moteur ( cf. nos amis Laurent et Philippe). Ou sinon, nous sommes obligés d'appeler une fois de
plus Mac Philippe, le frère de Mac Giver qui avec un tuyau, un tournevis et un
entonnoir vous refait tout fonctionner "correctement".
Je vais vous présenter une partie de la
faune et de la flore de de ce si joli Fleuve au travers des quelques photos que
vous trouverez ci-dessous accompagnées de leurs habituels commentaires.
Saut Mouche
En période des pluies on y passe comme si nous étions sur le
fleuve, sans le voir. Encore heureux qu'il y a ce carbet pour les pêcheurs nous
rappelant son existence. Mais bon nous arrivons ainsi quelques mètres plus tard (
environ 500 mètres sur la gauche) au Saut
Takari Kanté.
Spectacle magnifique assuré, sous la pluie comme sous le
soleil , sous de l'eau comme sûrement en saison sèche.
Saut Takari Kanté.
Ici un endroit paisible où il fait bon vivre. Des structures
de carbet pré-installées qui fait que nous n'avons plus qu'à déposer nos bâches
de 5m x 6m. A dormir au rythme de l'eau qui s'écoule sur les nombreux rochers
qui forment ce saut pratiquement "insurmontable" en barques ( des Saramacas le
feraient avec des coques en bois très difficilement, il paraît!!!).
Des promenades et des
baignades matinales des plus agréables, par contre si vos compagnons de voyage
ont la bonne idée de faire passer les coques en haut du saut par la voix
terrestre, alors vous devez vous attendre à du sport en perspective. Plus de 100m à transporter
l'essence (ah, l'essence toute une histoire! Vous verrez plus tard), la bouffe,
les couchages , les cannes à pêche (à une autre histoire là aussi) etc...par
delà le saut pour continuer l'expédition.
Des difficultés qui font que ce voyage est à toute épreuve, mais
le spectacle mérite vraiment tous ces efforts. La forêt guyanaise vous livre
certains de ses secrets, vous fait participer à la vie de tous les jours en
rencontrant certains hérons , certains martin pêcheurs et parfois même des
"martin paresseux", des haras en vol par couple, des perruches et des perroquets,
des pics-verts, un caïman pour notre part de plein jour ....toutes les photos
n'ont pu être prises car il pleuvait beaucoup durant ce périple mais vous verrez
ci dessous quelques oiseaux.... pas tous car je ne suis pas non plus l'
"Hamilton Amazonien". Mon amour étant absente j'ai fait de mon mieux,
c'est elle qui habituellement est artiste dans l'âme.
Vue de notre salon
de notre plage
Le Saut en lui même
Vue des toilettes
La forêt respire
et oui ils sont là aussi, comme d'hab.
Une cote
Une barque
Une autre cote sur le chemin...
le chemin .
et vers la fin du chemin, la "torture" ....à l'aller mais au retour d'une simplicité.
Départ vers Saut Dalles
Une fois ce saut visité nous continuons notre voyage à travers la forêt sur
le Sinnamary jusqu'à
Saut Dalles
Ce Saut faisait peur à tout le monde car hors saison des pluies , ici
existe une cascade de plus de 2 mètres de haut, mais voilà nous sommes
ici en pleine saison alors il apparaît que ce saut ne devient plus qu'une
vaguelette à surpasser malgré la force du courant qui, lui, est loin d'être
faible
Belle matinée
à l'abordage
Le Saut en lui même
sous un autre angle
et on continue
Ouahhh!!!!
et
nous continuons ainsi jusqu'au Saut Roro, où l'incident du voyage
intervint.
Saut Roro
Qu'une seule photo, la pluie ayant fait apparition et
ce fut aussi
l'heure du ventre. Une centaine de mètres en dessous nous rencontrions un
Caïman, joli moment d'émotion. Mais ici éclata le problème del'essence car
nous avions surconsommé en montant jusqu'ici. Nous avions prévu 195 litres
d'essence et nous étions déjà sur plus de la moitié de consommé. Bien sûr le
retour avec le sens du courant et le poids allégé de la nourriture consommé
et du carburant utilisé, nous ne pouvions que rentrer plus vite en
consommant beaucoup moins.
Effectivement nous avons réussi.
Ci-dessous notre retour avec une nuit au
dessus de saut Dalles dans un carbet tout construit d'EDF, excellent!
Les gars de cette société y ont construit un abattit auprès d'une cascade.
Du bonheur!! On y a mangé des pâtes cuites dans des boites de cassoulet d'un
kilo vide. Dure Dure la vie quand le cuistot a oublié la gamelle pour les
préparations... mais surtout on ferme sa grande gueule quand le cuistot,
c'est soi- même ( Ferme-la Georges!). A chacun sa bêtise, entre celui qui
s'est planté dans les calculs de carburant ( Hein, Ami Philippe) et
celui qui a pêché 47 Aymaras "dans ses rêves ( Hein, Ami Laurent).
Campement
notre carbet.
entrée secrete pour une cascade....
notre baignoire
et notre douche
Claro!
Le fameux martin paresseux en compaganie d'une espece encore inconnu à ce jour.
Départ
Nous sommes prêts.
Puis nous avons continué en direction de ce saut qui
ne se passe qu'à pieds avec le matériel à transporter de nos bras et de nos
jambes. En une heure de temps tout était en bas du saut.
Un héron ...
Vue de face qu'il est beau!
Le Sinnamary en descencendant , ça le fait aussi.
Que de belles rencontres!
Quelques rencontres, du bonheur je vous ai dit, du bonheur.
Ceci étant le Martin Paresseux: un croisé entre le Martin Pêcheur et le
Paresseux, plus couramment reconnu sous le nom de Laurent
Ici nous rentrons tous à travers le
barrage de Petit Saut au milieu de tous ces arbres
morts par l'absorption importante d'eau qu'ils ont eue. Cette eau si calme
par endroit joue l'effet d'un miroir et nous pouvons retomber en enfance et
jouer aux jeux des 7 erreurs. Par contre pour la photo ci dessus je l'ai
mise à part car ainsi elle ne pourra être agrandie et on ne pourra pas voir
que notre ami Philippe à un doigt bien plus long que les autres( le majeur
je crois, bouhhhhhh vilain garçon).
Le
Haut Sinnamary
Musique de la page que l'on peut télécharger
Waiting
So long.
Suite page 2007. 
.jpg "et vers la fin du chemin, la \"torture\" ....à l'aller mais au retour d'une simplicité.")
