Les Marais de Kaw
I
Ci dessus, les petites fleurs violettes ressemblent au Delphinium...
Le troglodyte à miroir, qui nichait tout près de Kaw...
Le héron Cocoï (Ardea Cocoi), une espèce menacée et protégée... Des scientifiques ont eu la surprise de découvrir l'une des plus grandes colonies existante du monde dans ces marais...
Un cara-cara, ou Cancan...
Bon, des chauves-souris, vous l'aurez deviné ( je sais que l'on est soudain hors-sujet, mais bon....)
Un Jacana noir, et ci dessous, fier avec son ventre rouge, une Sturnelle militaire...
Une fleur de Moucou-moucou, qui, vous pouvez vous en douter, est une plante de la famille des arums...
Un envol de cormorans, et une Grande aigrette (Egretta alba), la plus grande de la famille...
Un vol de martin-pêcheur (nous peinerons à les immortaliser, malgré les efforts d'Elison et Serge...)
Dans les marais, de grandes fermes, de type Fazenda, permettent l'élevage des boeufs et zébus. Celle-ci compte quatre cents têtes de bétail...
Le jacana s'envole, tandis qu'un Moucherolle à tête blanche (Fluviosa leucocephala) mâle veille sur son nid... Ce petit oiseau qui signale sa présence à longueur de marais est de la même famille que nos fidèles Tyrans kikiwis.
Un hoazin (opisthocomus hoazin) couve son petit. Cet oiseau ruminant (ce n'est pas une blague, cela existe, pour les tout nouveaux...) a, a sa naissance, deux griffes sur les ailes afin de pouvoir grimper aux branches (il vole si mal...). Étonnant, non?
Un envol de Grandes aigrettes plus tard....
Le carbet flottant, qui m' hébergera pour la nuit...
Un grand confort, avec vue sur les marais...
...tout cela mérite bien une petite pause rafraîchissante avant ou après le repas!
Dans l'après-midi, je suis reparti direction la crique. La rivière de Kaw, qui innonde et circule à travers les marais, se divise effectivement peu après le carbet flottant en deux criques, presque à angle droit... Nous nous dirigeons vers la gauche, et la crique se révèle très jolie, plus étroite que la rivière, et peuplée de Martin-pêcheurs...
Celui-ci ressemble à une femelle martin-pêcheur d'Amazonie...
Le Cacao Rivière, ou Pachira aquatica, est un arbre magique... A l'intérieur de ces longs tubes végétaux; une fleur attend son heure... Arrivée presque à maturité, il suffit d'une pichenette sur le haut du tube pour qu'elle souffre brusquement, révélant ses étamines roses, tel un feu d'artifice coloré... je ne me suis pas privé de montrer cela...
Un anis des palétuviers, isolé de sa bruyante colonie, et ci-dessous, un troglodyte à miroir... et un martin pêcheur vert ?(pas sûr...)
En fin de journée, après cette promenade en pirogue, il est temps pour ceux qui n'avaient pas réservé la nuit de rentrer. Je décide avec Nicolas de me rendre avec Elison à ce rendez-vous au débarcadère, et poursuivent nos observations...
Mais au débarcadère, le Mayouri interdit aux touristes de se rendre jusqu'à la pirogue: afin de se faire entendre, les habitants ont finalement décidé de bloquer toute activité touristique. Une tâche difficile s'annonce alors pour Elison: prévenir son patron à Cayenne afin que d'autres touristes ne soient pas envoyés demain matin et ne fassent la route, assez longue, pour rien. Mais il n'y a pas de réseau sur les marais de Kaw, sauf... à un endroit, non loin de la ferme, pour une raison que l'on ignore. L'équipée sauvage , nous partons donc dans cet îlot de technologie au coeur d'un monde sauvage (Grrrrr!)
Un martin-pêcheur à ventre roux, le plus grand de Guyane, observe...
Tandis qu'un immature parade dans les Moucou-moucous... Le Bihoreau Gris (Nycticorax)
Un héron Cocoi s'envole...
Je verse alors une larme quand on me raconte une sombre histoire de canetons délaissés heureusement sauvés par une poule...
Et enfin, la fin de la mission s'approche. Il ne reste plus qu'à enfin saisir le Graal (réussir à capter un peu, en bref... Cela me rappelle d'ailleurs une publicité, cette histoire...). Quitte pour cela à prendre de drôles de positions...
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c'est donc en un mini groupe que je passerais la nuit. Le repas se fait chaleureux, les enfants sont mignons... Que demander de plus? Une promenade pour voir les caïmans, peut-être... Chose promise...
Un premier caïman gris est sorti de l'eau. D'autres suivront. Si Elison nous le montre, il ne le fait pas passer de main en main, pour éviter tout stress inutile à l'animal. Ce n'est pas un mal...
Soudain,j'aperçois un caïman noir,maladroitement immortalisé, devenu rare dans les marais. S'il a presque disparu, des scientifiques ont eu la bonne surprise d'en découvrir de six mètres de long (ce sont les plus grands caïmans qui existent) dans des zones plus secrètes des marais...
C'est ensuite une famille de Cabiais qu'Elison déniche.
La soirée s'achève sur ces images...
vers la deuxième journée sur les marais
Musique de la page que l'on peut télécharger Another Like You