Foz de Iguaçu

Après la visite hier du  parc côté Argentin, nous avons traversé la frontière brésilienne pour nous rendre à mon avis du côté le plus poétique de cette merveille du monde.

Dans une épaisse végétation tropicale, deux cents chutes forment un  tableau grandiose. Dans un bruit de fin du monde, l'eau se déverse, soulevant un épais nuage de vapeur d'eau où prennent naissance des arcs-en ciel perpétuels. Certaines cascades atteignent les 72m, alors que les chutes du Niagara atteignent péniblement 47m. On ressort troublé et ébloui de ce spectacle naturel.

   

Selon la légende, à son origine, le fleuve Iguaçu coulait paisiblement. Le dieu M'Boi, le dieu serpent, vivait sur le fleuve Panama, et il avait pour promise Naipi, la fille du chef de la tribu. Mais cette belle jeune  fille aimait Taroba, un jeune guerrier. Le jour de son mariage avec M'Boi, Naipi s'est enfui avec Taroba en canoë sur le fleuve.  Le dieu serpent, furieux, donna un violent coup de queue, ce qui donna naissance aux chutes. Les deux amants chutèrent dans le gouffre et furent définitivement séparés. Naipi, transformée en rocher, est désormais perpétuellement soumise à la force du fleuve, tandis que Taroba, transformé en palmier, tente sans succès de la rejoindre.

 

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Reprise du bus direction l'aéroport d'Iguaçu: encore deux heures de vol, direction Rio de Janeiro!

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Arrivés à Rio dans le soir tombant, nous gagnons notre hôtel, le Plazza Ipanema...

 

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