KONE-DEMENAGEMENT ET DROLE DE BALADE EN VOILIER

 

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Autant la semaine dernière je m'étais organisé entre le travail et la venue des déménageurs avec Flo pour que nous puissions tout contrôler normalement, autant aujourd'hui tout est un peu "bordéliquement" bien rangé.

 

A vrai dire la semaine dernière nous étions tous deux de repos, autant cette fois ci nous travaillons tous les deux.

 

Certes j'ai  commencé à 05h30 et j'ai fini à 08h00, alors que Flo bossait toute la journée.

 

A 08h et quelques je suis arrivé et j'ai organisé le déménagement seul en compagnie des 3 gars d'AGS ( pour ne pas citer le nom de notre prestataire).

 

 Jusque là tout est normal me direz vous. Et je vous répondrais d'accord.

 

Alors voyons un peu les meubles, les emballages... je saisie tout sur mon PC, nous organisons le rangement des 14.5 M Cube du devis pour obtenir à la fin seulement 11 M Cube. C'est ainsi que nous pouvons faire des économies. Et oui si j'étais déménageur je perdrais beaucoup d'argent, sans compter si je devais travailler avec ma Petite Flo, l'entreprise ferait faillite rapidement lolllllllll. Quoiqu'il en soit en attendant c'est plutôt à notre avantage.

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais comme se lever à 05H du mat afin d'aller bosser et revenir à 08h pour préparer le déménagement, il fallait qu'à 10h j'aille récupérer Marie.

Mais qui c'est Marie????????

 

C'est une personne que nous avons rencontrée par internet et qui est tombée amoureuse de notre Jimny, vous savez notre 4x4 calédonien.

La semaine dernière nous étions avec sur Nouméa pour y entreprendre les démarches de changement de propriétaire. Et quand devait elle récupérer le fameux Jimny?

 Et ben oui je vous le donne dans le mille, aujourd'hui. Je suis allé la chercher à la sortie du bus ( celui avec lequel elle a rejoint Koné) et nous sommes de suite allés à la DITTT. ( Organisme où officiellement la carte grise change de nom). Et voila que nous avons fait cela en moins de trente minutes chrono en main.

Quelle organisation tout de même!!!

 

 

 

 

Me voici de retour à la maison pour continuer la principale activité du jour, le déménagement, bien sur.

 

 

 

 

J'avais laisser la surveillance des lieux à mon Fuego.

 

 

 

Alors est venu le moment de la séparation, du déchirement .... By By Jimny, va avec Marie vers de Nouvelles Aventures....

 

 

Pendant ce temps le chef d'orchestre continue de contrôler tout.

 

 

 

Alors passons aux choses sérieuses.

Car aujourd'hui vers midi je devais rejoindre mon ami Julien sur son bateau pour l'accompagner dans son périple Koné Nouméa sur 3 jours de voyage.

Ah que la théorie c'est bien jolie. Comme disent les marins, avec les vents tu sais quand tu parts mais tu sais jamais quand tu arrives.

 

Pour ma part je devais partir vers 12h, et nous sommes partis vers 16H. Et oui l'activité déménagement (calcul de volume dans le but des économies de places ), la saisie et le temps de boire un coup avec l'équipe (entre nous sois dis très professionnelle et cela sans arrières pensées) ayant été plus longue que prévue, j'ai mis tout le monde en retard et ce avec des conséquences tout de même. Et pas des moindres croyez moi. Vous allez voir dans les lignes à venir.

 

Alors que la mer apparait toute calme au premier abord, en réalité il pleut comme vache bretonne. Et c'est bien chiant, croyez moi.

 

 

Il s'avère que nous devions partir 4h plutôt avec la marée montante et rejoindre l'océan pour longer la barrière de corail par le large avec un vent force 0 voir 1.

Mais la théorie reste toujours que de la théorie, vive la pratique.

 

Nous longeons les terres pour rejoindre donc la passe de Gatope ( de Voh ) au rythme des musiques caribéennes de la voiture blanche où les gars étaient surement en train d'arroser leurs gosiers en plus d'être arrosé par la pluie.

 

 

Puis nous naviguions tranquillement dans la passe vers l'extérieur.

Je profitais de ce moment de calme pour reposer un peu mon corps de cette journée éprouvante ( du moins je le pensais encore à cet instant précis)

 

 

 

Pendant que l'équipage prenait ces marques ...

 

 

 

Je profitais des fabuleux paysages paradisiaques de la Nouvelle Calédonie que tout le monde connait, mais pas sous un charme breton: la classe tout de même.

 

 

 

 

Vous me suivez, toujours.

 

 

 

 

 

Nous avons navigué de nuit pour récupérer le retard, et pour vous dire les vents étant face à notre proue tout le temps et non pas avec une force 0 voir 1 comme ci dessus indiquait, mais entre force 4 et force 5. Cela change un peu tout de même la donne. lollllllllllll. Je me suis endormis épuisé, avec des envies de vomir.

Mais aucune inquiétude car le Père Julien était là pour veiller sur nous toute la nuit.

J'ai pris mon quart vers 04h du matin pour lui permettre d'aller se reposer à son tour.

 

 

Et voila que le lendemain matin mon nouveau meilleur ami ne me quittait plus.

 

 

 

Bon OK c'est un sceau. Mais pour un sot comme moi marqué par les seaux des remonter gastriques,

 je peux vous assurer que sa présence était vraiment importante.

 

 

Les vents, la pluie, le froid, le ventre vide, nous avancions tranquillement dans cette grisaille.

 

  

 

 

 

 

Il fait beau, il fait chaud....;ohohhhhhhhhhhhhhhh

 

 

 

 

 

 

Julien nous explique la situation. Nous avons avancé à 2 nœuds à l'heure au lieu des 6 à 7 prévues, nous avons à bord 2 malades dont votre conteur, et comme ce dernier doit reprendre le travail dans 2 jours, Julien explique qu'il serait préférable de débarquer les 2 poids morts qui servent pas à grand chose et qu'il pense devoir finir le voyage seule. Vous qui me connaissez, je n'aime pas lâcher l'affaire en cour, mais malheureusement la raison l'emportant sur mon envie d'aventure, il me fallait bien me résigner à devoir quittait le SUN MAGGIC 44.

 

 

 

Alors nous sommes rentrés dans la passe de Poya après avoir pris contact avec Madame Julien pour qu'elle nous apporte 100 litres d'essence supplémentaire. Tout une nuit face au vent, sans voile mais seulement au moteur, ça pardonne pas. Putain de 04h de retard qui nous ont bien mis dans la merde.car lieu d'éviter les vents de cette nuits , nous les avons bien pris en pleine face. Voici pour la 1ere conséquence. Mais vous inquiétez pas , il y en a d'autres. lollllllllll

 

 

 

 

Je ne vous parle de celle de votre corps qui est frigorifié, ( celle ci à ce moment là du périple est tout simplement naturelle)

 

 

 

Pendant que Madame Julien cherche le chemin pour nous rejoindre, nous passons un agréable moment: celui du repas.

Des tonnes de pates avec une bavette aux échalotes, yeeeesssssssssssssss J'en veux encore.

 

Une fois requinqué est venu le moment du hic de ce périple

 

Non pas le singe ci dessous qui a lui aussi retrouvé des couleurs après ce festin de pates.

 

  

 

Mais celui de prendre l'annexe pour aller d'une part nous déposer et d'autres part ramener les 100 litres d'essences.

C'est bien , je vois que certains d'entre vous suivent pendant que d'autres se demandent pourquoi autant gasoil ( et bien il ne fallait pas lire entre les lignes)

 

Alors voici les 2 dernières photos ....

 

 

 

Non pas que l'appareil serait tombé à l'eau, non pas qu'il pleuvait trop ( bien que...) ,mais tout simplement par le déroulement des événements suivants.

Pour ma part je suis le plus factuel possible, et surtout je suis encore en vie, et c'est bien là l'essentiel. lolllllllll

LES FAITS:

 

Il est 15h30/16h, nous sommes montés à bord de l'annexe avec le moteur opérationnel mais en oubliant de prendre les rames de secours.

Le moteur à lâcher et nous avons commencé à dériver avec la marée descendante.

J'ai proposé de plonger et de tracter tout le monde jusqu'au bateau ( nous étions à à peine 20M du bateau).

N'étant pas le capitaine, j'ai suivi les ordres de ne pas plonger.

Mais plus nous dérivions, plus nous allions dans vers la barrière de corail. ( Et nous nous approchions de la fin de journée).

Alors quand nous étions bien bien loin du bateau et de plus en plus proche de la barrière, Julien a appelé sa femme lui expliquant notre situation.

Connaissant le temps, connaissant la barrière avec ces vagues et connaissant mon tempérament , je me pouvais rester là sans rien faire.

J'ai plongé et tracté sur une cinquantaines de mètres l'annexe à contre courant. Exercice bien inutile hors mis à perdre des forces pourtant si précieuses.

Plus j'avançais, bien sur, plus j'étais fatigué. Avec la pluie, le contre courant les vaguelettes vous faisant prendre la tasse, je me suis amusé comme un fou.

Quand j'ai fini par me chier dessus et ce au sens pragmatique du terme, car des ailerons me tourner autour.

Dauphins, raies mantas, requins ou que sais-je encore ????

L'eau étant saumâtre, arrivant l'heure du crépuscule où tout animaux marins partent à la chasse; mon corps et mon esprit m'ont totalement lâché et je me suis chié dessus. Je ne le souhaite à personne. A la brasse j'ai rejoint le navire pour éviter de faire du bruit et d'attirer ces prédateurs.

Enfin je suis arrivé à remonter à bord sans un dernier effort afin de faire descendre l'échelle.

Appel CB sur les le numéro d'urgence le 16 ( 116) et tous les autres canaux sans avoir de réponse.

Alors j'ai décidé de prendre avec moi des rames, et 2 gilets de sauvetages.

Puis je me suis rejeté à l'eau en espérant quand allant dans le sens du courant j'arriverais à rejoindre mes 2 compères.

Erreur, puis après avoir perdu les rames et après avoir abandonner un des 2 gilets, j'ai fini par prendre la décision de retourner au navire dans les conditions identiques que précédemment à la différence prêt... il faisait nuit à ce moment là.

Une fois sur le bateau, j'ai dégueulé de frousse....

Entre temps un navire de l'homme de la mairesse a fini par venir secourir tout le monde et pour commencer à récupérer mes 2 accolythes accroché à une bouée tribord.

 

Après quelques explications, me voila arrivé sur le rivage enn compagnie de Mme Julien et de leur fils. Jene vous parlerais pas du retour par la route des mines sous la pluie déluvienne et de la route en 4x4... J'avais seulement envie d'arriver à la maison.

 

J'ai failli crevé, j'ai vu mes heures défilés pendant que mes amis étaient accrochés à une bouée.

 

Je ne ferais pas de conclusion moralisatrice à la con...

 

je vous dirais simplement que j'ai eu peur, j'ai eu très peur et que c'est éprouvant moralement encore aujourd'hui où j'écris ces quelques lignes.

 

Je vous embrasse tous et vivez la vie, elle vaut le coup.

 

 

 

 

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